Ce n’est pas tellement le d�luge r�cent des pages perso ou la professionnalisation intense du blog qui interpellent, c’est la r�p�tition obsessionnelle des m�mes, du m�me, du pareil, de l’identique. M�mes mots, m�mes �motions, m�mes livres lus, m�mes go�ts, m�me le diff�rent est pareil !
Guillaume le Foyer de Costil qui ne manque pas de publier r�guli�rement ses articles orient�s "D�onto" sur ce site, en t�moignerait : nombreux sont ceux de nos confr�res qui me vou�rent des sentiments peu am�nes pour avoir racont� my life en live sur le web durant quelques ann�es.
Echappant de justesse � quelques complots confraternels, notre Ordre me laissa cependant, la vie sauve et m’offrit - pour se faire pardonner ? - un petit atelier tr�s confidentiel � animer... sur le clonage (il en r�sulta des travaux passionnant publi�s.. sur ce site). Pendant ce temps, le reste du barreau que j’avais visiblement provoqu� - ulc�r� ? avec des propos souvent mordants (je suis trop ais�ment cinglante)- se consacra � m’imiter tant bien que mal...
Dans un de mes derniers post, comme dit le bloggueur moderne, j’expliquais que suite � la publication papier de ce journal (1000 exemplaires, tous les m�mes...), je fus trait�e (encore aujourd’hui) comme une star par les serveurs de mon restau favori qui pouss�rent la d�votion jusqu’� engueuler le libraire d’en face, L’ARBRE � LETTRES pour ne pas le nommer, qui n’avait command� que 2 ou 3 malheureux exemplaires de mon Odyss�e web2001.
Aujourd’hui, recluse dans les profondeurs de mon cabinet et basement parisien (version XXI�me de l’H�tel particulier de l’avocat), tr�s �loign�e de cette agitation pass�e, j’observe � d�faut de lire. Je tricote � d�faut de broder...
Un clin d’oeil � Guillaume, et � tous ceux qui savent rire.
A bient�t, et bonne rentr�e.